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artificiel

TPE 2016

Le coeur

Une éventuelle seconde chance de vie ?

 - Fondateur : Alain Carpentier

​ - Créée en 2008

 - Développeur d'un coeur artificiel

​ - Première implantation : Décembre 2013

 

 

Société CARMAT
Alain Carpentier

- Directeur scientifique de CARMAT

- Chirurgien et cardiologue français

- Exerce à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris

- 1998 : Lauréat du Grand Prix de la Fondation pour la recherche médicale

- Dec. 2000 : Elu membre de l'Académie des Sciences

- 2007 : Prix Albert Lasker pour la recherche médicale

- Président de l'Académie des Sciences pour 2011-2012

18 décembre : le troisième patient implanté décède

19 décembre 2015

Plus de 8 mois après sa greffe, le patient agé de 74 ans meurt d'un arrêt cardiaque ( prothèse non remise en cause ). Il souffrait non seulement d'insuffisance cardiaque, mais préalablement aussi de " pathologies sévères, en particulier d'insuffisance rénale. "

Faits récents //

21 janvier : mort du quatrième patient

23 janvier 2016

L'homme de 58 ans, implanté le 22 décembre dernier en raison d'une insuffisance cardiaque en phase terminale est mort il y a deux jours. Son décès n'est apparemment pas lié à la prothèse.

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Extrait de l'interview du Dr BUISSON, cardiologue.

- Dr Buisson : " [ ... ] Donc c'est pour le besoin présent que Carpentier a voulu faire un coeur artificiel. Avant, il y a eu à Lyon le professeur Marion qui s'est beaucoup occupé du coeur artificiel, qui croyait pouvoir faire un coeur artificiel lui-même, et qui donc avait commencé des travaux ; il travallait avec un certain... ( il réfléchit ) un Arménien qui était venu en France et qui a supporté Marion, il avait sur la fin de sa vie crée une usine de matière plastique et Marion pensait pouvoir faire avec de la matière plastique des choses extraordinaires, mais ça n'a pas marché. Les matières plastiques étaient trop thrombogènes, c'est-à-dire que des caillots se formaient à l'intérieur des caves, et ça ne marchait donc pas. "

 

Ensuite le Dr Buisson nous montre des documents

 

" [ ... ] matériaux thrombogènes bioprothétiques cités plus haut.

 

- Amaury : Justement, au niveau des matériaux bioprothétiques, donc nous on a vu qu'il y avait un composant principal, qui est le péricarde bovin, avec un agent chimique, mais est-ce que vous vous connaissez d'autres composants ?

 

- Dr Buisson : Non ; en revanche, en ce qui concerne les agents chimiques, ils ont vraiment été très bien étudiés, c'est Carpentier qui a réussi... parce qu'avant on en mettait pour que les valves ne soient pas rejetées, on essayait de les dénaturer si tu veux, dit-il en s'adressant à l'un de nous, on enlevait leur caractère génétique, en les trempant dans des solutions particulières, et puis on s'est apperçu qu'elles gardaient une certaine souplesse, puis après c'était un tissu qui était mort et qui se raidissait chaque fois que l'on mettait une impulsion sur une valve en plastique ou en caoutchouc, mais ça n'a pas marché parce que au fil du temps le tissu va durcir et avec une pression très forte dans un tuyau de caoutchouc, au bout d'un certain temps il va perdre sa souplesse.

 

- Sacha : D'accord...

 

- Dr Buisson : Donc c'était le problème de Carpentier [ ... ] "                                      

           

                                    Pour écouter l'interview dans son intégralité,

Vidéo : comprendre le coeur artificiel en 3 minutes //

 

Rubrique indépendante

Un autre moyen de sauver des vies ?

Peut-être ! En effet, un nouveau système a été essayé à l'aide d'un appareil appelé OCS ( Organ Care System ). Il consiste à refaire battre un coeur humain ( qui s'est arrêté ), à l'exterieur du corps, dans l'OCS ; le coeur est ensuite transplanté dans le nouveau corps.

Cette technique a été réalisée pour la première fois en Australie en octobre 2014 sur trois patients : deux d'entre-eux récupéraient bien. Cette méthode pourrait permettre une augmentation du nombre de transplantation.

Le coeur artificiel - TPE 2016

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